Nos relations mises à l’épreuve

On parle souvent de l’impact économique du Covid-19, mais il a aussi des répercussions sur notre vie sociale. Et il ne s’agit pas seulement de manquer le divertissement, les relations sociales sont également importantes pour notre santé mentale.

Pour en savoir plus sur les effets de la pandémie sur nos relations avec les amis et la famille, nous avons utilisé Brandwatch Qriously pour interroger 1 002 adultes en France sur le sujet.

De nombreux répondants ont indiqué avoir des problèmes relationnels, les amitiés étant les plus impactées (20 %). Cela dit, 50% de chanceux ont déclaré n’avoir eu aucun problème avec les relations listées.

Pendant le confinement, nous avons été nombreux à ne pas pouvoir voir nos amis en face à face ce qui peut être difficile. Mais les problèmes relationnels affectent également les personnes avec qui nous vivons dont les conjoints et enfants. Cela indique que les difficultés n’émanent pas uniquement du manque d’interaction mais également de la proximité continue.

En comparant les réponses des hommes et des femmes, on note quelques différences

Les femmes sont plus susceptibles d’avoir eu des difficultés relationnelles avec l’ensemble des personnes citées (sauf les collègues) et principalement avec leur conjoint (23 % contre 14 % pour les hommes). Une différence inquiétante compte tenu que 5 fois plus de signalements pour violences conjugales ont été recensés durant le confinement.

 Vous êtes annulé

De l’augmentation des économies aux paiements des fournisseurs de divertissements, la plupart d’entre nous ont des dépenses mensuelles régulières. Ces dernières ont bien entendu été susceptibles de changer avec le Covid-19 que ce soit à cause du confinement ou de notre situation financière.
Afin de comprendre quelles dépenses ont été annulées à cause de la pandémie, nous nous sommes une fois de plus tourné vers Brandwatch Qriously pour interroger 9 075 adultes en Allemagne, Australie, Chine, France, Italie, Espagne, UK, USA via leur smartphones et tablettes.

Globalement, les chiffres sont assez faibles ce qui est plutôt encourageant. 11 % des répondants ont stoppé ou réduit leurs versements d’épargne ce qui reste une part significative des consommateurs, mais cela pourrait être bien pire.

Les abonnements ont subit le même traitement (11%). Ce qui correspond aux insights d’un bulletin précédent dans lequel on observait une augmentation des annulations de ce genre de services. Encore une fois, on ne peut pas ignorer 10 % de consommateurs mais ce n’est certainement critique.

Vous ne serez peut être pas étonner de voir que les abonnements à la gym sont les plus affectés. En effet la fermeture des établissements dans de nombreux pays et les obligations de distanciation sociale font qu’il parait assez évident de stopper cette dépense.

C’est une période difficile pour l’ensemble du secteur de la remise en forme, mais le tableau est plus sinistre pour certains que d’autres.

Consultez notre dernière étude pour voir comment la pandémie a affecté les comportements de consommateurs français en matière d’alimentation, d’achats et de voyages. 

Tandis qu’environ un quart des répondants en Espagne, UK, Australie et Chine déclarent avoir annulé ou réduit leur abonnement à la gym, la France et l’Allemagne enregistre un pourcentage plus faible (12 % et 11 % respectivement) mais cela reste une perte colossale pour le secteur.

Les salles de gyms et autres commerces qui ont vu leurs revenus diminuer rapidement seront impatients de pouvoir rouvrir leur portes pour essayer d’éviter la faillite. Malheureusement, la réouverture n’est que la première étape d’un long chemin vers la reprise.

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